Dans le département de l’Ouest, précisément les écoles nationales de Varreux et de Cité Soleil, le Programme National de Cantines Scolaires (PNCS), distribue des provisions alimentaires aux responsables de ces établissements qui rouvrent leurs portes après environ trois ans de fermeture des suites de violences de gangs armés.
<< Ces établissements ont été alimentés pour au moins huit semaines, pour ne pas dire deux mois >>, ont fait savoir les dirigeants du PNCS. Les responsables d'écoles ont reçu des haricots, de l'huile, des céréales, du saumon, etc. Le but de cette initiative est d'aider les écoliers à retourner en salle de classe pour continuer à recevoir le pain de l'instruction tout en leur donnant un plat chaud quotidiennement.
Junior Stanley Raton, directeur de l'école nationale de Cité Soleil, informe que ce programme va répondre à un besoin urgent des élèves, car beaucoup d'entre eux n'ont pas les moyens pour prendre un repas à la maison avant de se rendre à l'école.
M. Raton se réjouit de la réouverture de l’établissement, ce qui, d'après lui, est la concrétisation d’un rêve de la communauté soléenne. Il en a profité pour remercier la coordinatrice générale du Programme National de Cantines Scolaires, Djina Guillet Delatour, pour son dévouement. M. Raton souhaite la poursuite de cette initiative bénéfique aux élèves de la cité.
La cheffe de file du programme, Mme Delatour, et son équipe veulent étendre le programme à d'autres écoles dans les neuf autres départements géographiques du pays.
Par ailleurs, toute l’équipe s’est entretenue, ce jeudi, à Pétion-Ville, avec les responsables des institutions partenaires (techniques et financiers) pour plancher sur des stratégies à adopter en vue du renforcement du programme. C’est la 4e table sectorielle de l’alimentation.
Lors de cette 4e table sectorielle, les responsables du PNCS ont mis l'accent sur la nécessité d'augmenter le nombre de bénéficiaires alimentés en produits locaux. “10 % des bénéficiaires, soit 400 écoles sur 4 000 ou 100 000 écoliers sur 1 million, reçoivent des ratios de produits locaux, déclare la coordinatrice. Elle a invité les partenaires à tenir compte de la nécessité d'augmenter la quantité de bénéficiaires alimentés en produits du territoire. Mme Delatour promet de travailler durement afin de permettre aux élèves d'avoir les trois groupes d'aliments dans leurs assiettes.