“Nous prenons acte du fait que le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse a été évoqué le lundi 31 janvier 2022 à Genève, à l'occasion de l’examen de la situation des droits de l'homme en Haïti dans le cadre du troisième cycle du mécanisme quadriennal de l’Examen Périodique Universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies”, ont fait savoir des anciens officiels de l’administration Moïse - Joseph , notamment l’ex-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Claude Joseph , l’ex-ministre de la Justice Rockefeller Vincent et l'ancien commissaire du gouvernement Berd-Ford Claude, ce lundi.

 

“Nous prenons acte du fait que le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse a été évoqué le lundi 31 janvier 2022 à Genève, à l'occasion de l’examen de la situation des droits de l'homme en Haïti dans le cadre du troisième cycle du mécanisme quadriennal de l’Examen Périodique Universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies”, ont fait savoir des anciens officiels de l’administration Moïse - Joseph , notamment l’ex-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Claude Joseph , l’ex-ministre de la Justice Rockefeller Vincent et l'ancien commissaire du gouvernement Berd-Ford Claude, ce lundi.

Ces trois anciens hauts fonctionnaires de l’Etat ont déclaré avoir noté avec satisfaction que dans le cadre de cette 40e session dudit mécanisme, les États membres du Conseil des droits de l'homme, organe subsidiaire de l’Assemblée générale de l’ONU, ont recommandé au gouvernement dirigé par Monsieur Ariel Henry de traduire en justice les auteurs de l’assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. “Nous voyons en cette recommandation l'expression de la volonté de la communauté internationale de s’assurer que la violation sauvage du droit à la vie du chef de l’Etat ne reste pas impunie. Il y va de l'image d'Haïti sur la scène régionale et mondiale”, ont-ils ajouté. 


Le Dr Claude Joseph, Me Rockefeller Vincent et Me Berd-Ford Claude demeurent convaincus que le gouvernement actuel ne pourra pas rendre justice au président Jovenel Moïse car le PM Ariel Henry, de par lui-même, constitue un obstacle majeur à la poursuite de l’enquête pour avoir bloqué les démarches de l'ex- chancelier Claude Joseph auprès de l’ONU en vue de l’institution d'une commission d’enquête pour faire la lumière sur cet acte crapuleux qu’est le meurtre de l'ancien locataire du palais national, et pour avoir révoqué l’ancien titulaire du ministère de la Justice et de la Sécurité publique, M. Vincent, et l’ex- commissaire du gouvernement , Berd-Ford Claude, parce qu'ils essayaient de tout mettre en œuvre pour faire avancer l'enquête sur ce crime odieux commis sur la personne du 58e président de la République d'Haïti.