Lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 septembre 2021, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) expose sa vision pour l’avenir de la coopération mondiale de cette institution. Présentant un ensemble de problèmes majeurs à l’échelle mondiale, António GUTERRES exhorte tous les peuples à être solidaires face aux crises et tendances actuelles.

 

Lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 septembre 2021, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) expose sa vision pour l’avenir  de la coopération mondiale de cette institution. Présentant un ensemble de problèmes majeurs à l’échelle mondiale, António GUTERRES exhorte tous les peuples à être solidaires face aux crises et tendances actuelles.

« La coopération mondiale ne peut se construire que sur la solidarité au sein même des pays », déclare Antonio GUTERRES en faisant part de sa vision pour l’avenir de la coopération mondiale. Dans un rapport présenté en la circonstance, Monsieur Guterres parle de l’état précaire de ce monde devenu très stressant aujourd’hui et exposé à toutes sortes de menaces comme de graves instabilités et des chaos climatiques. 

Le patron de l’ONU a fait savoir que la grande partie du malaise auquel le monde entier fait face prend racine dans la pauvreté persistante, la faim, le manque d’accès aux soins de santé, à l’éducation et à la sécurité de revenus ainsi que la hausse des inégalités et des injustices. 4 milliards de personne vivent hors de toute protection sociale en  épousant la misère au quotidien, déplore le Portugais.  

La crise de l’emploi, l’une des conséquences sociales accouchée du covid est le pire des cauchemars  que nous même, hommes et femmes du monde entier affrontons, surtout ceux et celles dans les pays en développement où plusieurs centaines de millions de personnes sont sans emploi ou en situation de sous-emploi, pendant que la richesse des dix hommes les plus riches du monde augmente, regrette-t-il.  « Depuis le début de la pandémie, la fortune cumulée des dix hommes les plus riches du monde a progressé de 500 milliards de dollars. » affirme le Secrétaire Général qui soutient que l’accélération pour le progrès du programme de développement durable d’ici 2030, établit solidement à partir des droits humains et la dignité de chacune et de chacun sera possible. 

Pour contribuer à l’avènement de ce monde nouveau, un ensemble de mesures possibles, indispensables à la construction de sociétés pacifiques, sures, et résilientes est proposé dans le rapport présenté avec la proposition d’organiser un Sommet Social Mondial en 2025 pour constituer une nouvelle forme de délibération internationale qui prendra en compte la coordination des frontières et le fondement du contrat social.  

Les discriminations et les désavantages que subissent les femmes et les filles dans toutes les sociétés ont été pointés des doigts dans ce où des mesures transformatrices pour le renforcement de l’égalité des genres et l’adoption de plans d’intervention d’urgence pour stopper les fondements de toute violence sur le genre ont été proposées.

« Garantir l’égalité des droits et des chances pour les femmes et les filles représente la mesure la plus efficace que nous puissions prendre pour créer des communautés et des sociétés plus stables, plus pacifiques, plus résilientes et plus prospères », croit le chef de l’ONU.

Il met en garde la défaillance de notre écosystème d’information, aussi la guerre menée contre la science en invitant les États Membres, les médias et les organismes de règlementation à la recherche des moyens adéquats dans l’intégrité en prenant en compte les faits, la science et la connaissance. Sous sa demande, avec la vitesse de la technologie dans ce monde, l’accès à internet doit être considéré comme un droit humain fondamental où,  certaines mesures vont être prises pour permettre à chaque personne d’y accéder d’ici 2030. 

Prendre des mesures pour garantir une justice axée sur les droits de la personne, lutter contre la corruption, reformer le système fiscal international, mettre en place une nouvelle structure commune dédiée à l’intégrité financière et à la lutte contre les flux financiers illicites sont les moyens essentiels pour rétablir la confiance des citoyens, insiste Guterres.