ONUDC : Le foyer, l’endroit le plus dangereux pour les femmes

Selon une étude  de l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime(ONUDC) publiée ce 25 mars , 87 000 femmes environ ont été tuées en 2021 dans le monde dont 50 000, soit 58 % par des partenaires intimes ou membres de leur famille. Cela représente au moins six femmes tuées chaque heure  par des personnes qu'elles connaissent.

Cette nouvelle étude publiée à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes , montre que le  foyer est l'endroit où la majorité des femmes victimes d'homicides à travers le monde . Elle examine les données disponibles sur les homicides afin de pouvoir analyser les assassinats de femmes et des filles liés au genre.

En effet , en fonction du rôle et du statut des femmes au niveau de la société y compris dans la maison, un œil particulier est mis sur les meurtres commis par un partenaire ou un membre de la famille .

Par ailleurs Yury Fedotov ,directeur exécutif de l’ONUDC  déclare  “bien que la majorité des victimes soient des hommes, les femmes continuent à payer le prix le plus élevés en raison de l'inégalité entre les sexes ,de la discrimination et des stéréotypes négatifs”.  

“Elles sont plus susceptibles d’être tuées par leur conjoint et leur famille”, souligne le 1er directeur .Il est nécessaire pour  la justice pénale de donner des réponses ciblées afin de prévenir et de mettre fin aux homicides liés au genre .

Dans les continents comme l’Afrique et l'Amérique ,les femmes risquent le plus d’être tuées par leurs proches .

Le taux était d'environ de 3,1 victimes sur 100 000 femmes en Afrique tandis qu’il était 1,6 dans le continent américain. Pour l’Océanie ,L'asie et l’Europe , ils sont  respectivement  : 1,3 ; 0,9 et 0,7 victimes sur 100 000 femmes. Le continent européen a le plus bas taux enregistré avec 0,7 %  .

En outre,malgré la législation et tant de programmes élaborés pour éradiquer la violence à l'encontre des femmes , il n'y a pas eu des progrès palpables , tangibles pour parvenir à protéger les femmes victimes de ce phénomène, d'après l'étude.

En matière de prévention de ces actes , l’étude préconise qu'il est une nécessité que la justice pénale favorise la sécurité et l’autonomisation des victimes tout en assurant la poursuite pénales des responsables . Et une plus grande coordination entre la police et le système judiciaire ainsi que les services de santé et les services sociaux en soulignant la participation des hommes à cette démarche notamment par la sensibilisation.