Dans la cérémonie honorifique décernant l'Ordre de Montréal aux personnes les plus utiles au progrès de la communauté, deux Haïtiens figurent parmi
Dans la cérémonie honorifique décernant l'Ordre de Montréal aux personnes les plus utiles au progrès de la communauté, deux Haïtiens figurent parmi les 17 personnes détenteurs de la plus haute distinction de la ville donnée par la mairesse Valérie Plante.
Les citoyens Samuel Pierre et Frantz Voltaire sont les deux haïtiano-canadiens honorés pour leurs implications particulières aux avancements de la métropole de Québec. La mairesse Valérie Plante dit qu'elle se sent fière de remettre la distinction à ces gens qui se battent pour la prospérité de la ville:
« Montréal se bâtit et évolue grâce à ses citoyennes et ses citoyens. À travers leurs actions, leurs talents et leur implication, Montréal devient toujours plus forte, plus unie, plus inclusive et plus prospère. L’Ordre de Montréal est la plus haute distinction honorifique pour reconnaître l’apport exceptionnel de 17 de ces personnes. Alors que nous célébrerons le 380e anniversaire de notre métropole mardi prochain, je suis fière de remettre l’Ordre de Montréal à des personnalités qui, par leur talent, leur engagement et leurs actions ont su marquer la collectivité. La diversité de leurs parcours est à l’image de Montréal », a déclaré Mme Valérie Plante.
Les personnalités d’origine haïtienne récipiendaires de l’Ordre de Montréal Samuel Pierre et Frantz Voltaire sont honorées respectivement au grade d’officier et de chevalier. Professeur, chercheur, conférencier, ingénieur de réputation internationale, Samuel Pierre jouit d’un important rayonnement dans la communauté scientifique en matière de technologies de l’information et de la communication.
Par ailleurs, l'intellectuel engagé, figure emblématique de la communauté haïtienne montréalaise, auteur, chercheur, professeur en Haïti, au Mexique, au Chili et à Montréal. Frantz Voltaire Historien, il fondait dès 1983 le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), devenu 38 ans plus tard, le seul centre de recherche francophone sur les communautés noires au Canada.
Les valeurs continuent à gravir les échelons ailleurs pendant que les situations désaltérantes en Haïti ne leur poussent à fuir le pays en grand nombre.
