On a beau lutter pour sortir de l’esclavage. On a beau réclamer nos droits en tant que peuple, surtout en tant qu’individu, mais nous voici encore et toujours au pied du mur.
On a beau lutter pour sortir de l’esclavage. On a beau réclamer nos droits en tant que peuple, surtout en tant qu’individu, mais nous voici encore et toujours au pied du mur. Nous voici figés, ne sachant plus quel chemin emprunter. Les questions deviennent interminables sur un présumé changement des conditions de vie humaine, et à chaque semblant d’évolution il y a toujours pire au bout du tunnel. Conjointement, nous faisons face à un autre combat, et pratiquement rien ne nous favorise aux yeux des autres nations, vu que le combat n’est déjà pas gagné au milieu de nous. Peuple noir, victime de ses semblables, peuple doublement bafoué et rejeté, se défaire des chaînes raciales n’est pas une tâche facile mais devrait plutôt être une priorité. Malgré la fausseté avérée qui sous-tend les théories diaboliques sur le préjugé de couleur ou la supériorité de race, l’égalité des droits demeure aujourd’hui encore un vœu pieux qui tarde à trouver sa pleine et entière parmi les êtres humains. Et c’est nous qui en payons le prix fort.
Qui a décidé qu’être noir était mauvais ? Que cette couleur de peau est à nier ? Qui a décidé que cette race valait moins que les autres ? Alors que le martyr on nous le fait subir depuis la nuit des temps, nombre des crimes de l’humanité ont un lien à la couleur de peau, les origines ou encore les appartenances religieuses. Depuis toujours on souffre d’un traitement discriminant en ce qui a trait à l’accès à l’éducation, à l’emploi et à la richesse. Difficile de se faire une place au soleil du bonheur, difficile de s’offrir une meilleure vie. Peuple oppressé, on nous tue plus facilement, puisqu’apparemment la couleur de peau est une arme mortelle.
On refuse parfois à des gens l’accès à un espace parce que certaines personnes seraient choquées de les voir s’aventurer au milieu d’eux. Au lieu de voir différence épidermique comme le pouvoir suprême d’un créateur aimant la diversité des êtres et des choses, les hommes en ont fait une critère d’évaluation des races humaines.
On devrait tous chercher à prendre en compte la diversité génétique qui est le trait d’union entre les différentes races qui peuplent le monde au lieu de nous engluer dans les luttes contre-nature improductives. La couleur de peau comme élément de distanciation humaine est un leurre, car les hommes n’ont qu’une seule et même souche, l’humanité. Nos caractéristiques épidermiques ou culturelles ne devraient pas interférer parce qu’on réclame tous un monde équitable. Jusqu’à quand ? De jour en jour les cas d’injustice se multiplient, l’inégalité sociale traîne dans les rues comme dans les écoles. Il serait temps de trouver une solution pour faire valoir ce monde où on prône l’égalité à longueur de journée.
Les enfants sont des exemples probants que les hommes ne sont pas nés racistes. Ils le deviennent tout simplement. Nous pouvons avoir des langues différentes, des religions différentes, au-delà de nos différentes couleurs de peau, inévitablement nous sommes tous de la même race… La race Humaine. Cela devrait être notre boussole sur le chemin de la grande réconciliation, de la grande harmonie, de l’entente. Le temps de l’introspection est venu. Il faut s’accepter soi-même, accepter les autres, reconnaître leurs droits, pour un monde plus juste. Un meilleur monde, quoi !