Éditorial
Publication 30 Juin 2020
30 juin 2020
Le monde se souviendra du mois de Juin de l’année 2020.
Le monde se souviendra du mois de Juin de l’année 2020.
Beaucoup se diront que nous étions encore en plein confinement (depuis plus de quatre mois pour certains), que la planète se résumait à la superficie de son chez soi. L'espace vitale se limitait au salon, à la chambre à coucher ou peut-être au parvis de la maison. On évoquera alors, les jours et les mois passés dans la solitude, le stress, le doute, la peur et que finalement le mois de juin arrive et comme tout bon Haitien, écolier ou pas, on commence à s'ennivrer du parfum des vacances qui se pointent à l'horizon.
Si juin symbolisait le défoulement, la détente, l'évasion pour l'écolier haitien, aujourd'hui, pour tous les habitants de la planête, ce mois symbolise l'espoir d’un retour à la normalité tant désirée.
Plus que jamais, les terriens devront cesser d'envisager la vie sous le prisme de leur égocentrisme et de leur subjectivité abjecte. Le temps est désormais à l'universalisme, à l'humanisme et au réalisme agissant. L'expérience des jours passés invite les hommes et les femmes de partout sur la terre à envisager la vie non comme une bataille rangée entre blancs et noirs, entre riches et pauvres entre chrétiens, musulmans ou athées. Il est venu plutôt le temps de comprendre qu’il nous faudra construire un nouveau monde avec de nouvelles règles. Les idéaux de justice, d’égalité des chances et du respect de la planète devront prendre une place prédominante dans nos quotidiens. Si tel est le cas, l’épidémie du coronavirus aura servi à nous rendre meilleurs.
Puisque l’heure est au déconfinement pour certains, Xaragua Magazine veut inviter ses lecteurs à s’évader une fois de plus. Les plages de Gelée et de Pointe Sable attendent avec impatience le retour de ses visiteurs. Qui n’a pas envie d’un bon lambi grillé escorté de quelques bananes dorées encerclées de pikliz? Un détour à Camp-Perrin pour aller se baigner à La Prise et profiter de la fraicheur de Haut-du-Camp. A Aquin ou à Port-à-Piment, les possibilités d’évasion ne manquent pas. Et pour ceux qui ont envie de laisser le Sud, les destinations enchanteresses sont légion. A Jacmel ou à Jérémie on trouvera des sites pour charmer n'importe quel visiteur de la planête. L'Arcahaie et son symbolisme historique, la citadelle Laferrière et la ville du cap se passent de présentation. Sans oublier l'Ouest et Port-au-Prince la majestueuse. Le poumon de la nation Haïtienne. Même si la ville a perdu de son rayonnement et de sa quiétude, elle a encore de quoi attirer quelques passionnés d'exotisme qui pourront y danser toute la nuit et profiter de sa magie.
Le confinement nous a appris que les voyages ne seront pas toujours possibles et qu’il faudra en profiter quand l’occasion se présentera L’heure est encore à la prudence mais rien ne nous empêche de penser aux festivals sur les plages avec des foules en liesses vibrant sans penser à demain.
A Xaragua magazine, nous pensons aussi aux pères. Chez nous, il est coutume de célébrer la fête des mères en grande pompe car il est impossible d’ignorer la contribution de ces femmes à l'équilibre de notre société. La fête des pères se tient avec moins de fastes mais nous ne pouvons pas occulter ces bons hommes qui se sacrifient sous l'autel de la responsabilité pour fournir à leur famille les éléments de base à leur survie. On ne saurait donc minimiser leur rôle même si certains n’ont pas toujours jouer leur partition à merveille. A Xaragua Magazine, nous croyons que la fête des pères est une opportunité de repenser le rôle de l'homme haitien dans dans famille et d'y apporter les corrections nécessaires.
Chers lecteurs, ce mois de juin est aussi celui de la réflexion et des opportunités à venir. Xaragua Magazine vous invite donc à penser et à reconstruire l’avenir de façon que chacun puisse en jouir les bénéfices et profiter au maximum en des petits plaisirs que nous offre la vie. Demain est un autre jour et si nous voudrons qu'il soit meilleur, il faudra le préparer en ce sens. Pas de bonheur sans sacrifices.
Que le stress du confinement s'éloigne de vous et cède sa place à l'espoir, l'entraide et la générosité
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